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Volcamp 2025 : ce qu’il ne fallait pas louper !
La première conférence au cœur des volcans d'Auvergne faite pour les passionnés de technologie, de développement et de terroir. Victor Gallet qui était sur place, nous raconte tout !
Les Keynotes
La première Keynote du jeudi fut donnée par Estelle Landry et Emilie Goubin.
Ces dernières ont démarrés en nous donnant quelques chiffres:
- 99% des enfants dès 11 ans se connectent tous les jours à internet,
- les 13-17 ans passent environ 6h35 par jour devant un écran,
- l’âge moyen du premier smartphone est à 9 ans,
- avant 15 ans, 90% des enfants ont été exposés à du contenu violent, choquant ou sexuel.
Les enfants d’aujourd’hui sont aussi beaucoup plus victimes de cyberharcèlement car le harcèlement ne s’arrête pas à l’école mais il continue sur les réseaux sociaux. Le cyberharcèlement est maintenant rapide, omniprésent avec les plateformes et aussi immuable car comme on le sait : internet n’oublie jamais.
De plus, on pense à tort que les enfants de ces générations qui sont nés avec internet et les réseaux sociaux, n’ont pas besoin de formation. Ils sont des “digital natives” et tous ces outils n’ont aucun secret pour eux.
C’est bien évidemment faux, les enfants sont passifs derrière les écrans. Et c’est sur ce constat que nos interlocutrices nous ont présenté la plateforme Pix Junior. En partant d’une page blanche, Estelle et Emilie nous ont présenté comment elles ont travaillé pour produire cet outil d’évaluation et d’accompagnement des jeunes mais aussi des enseignants sur les compétences numériques. Cet outil est un service public utilisé au collège et au lycée.
Au-delà de cet outil qui est important pour les enfants et le monde extérieur que peut être internet, Estelle a terminé sa keynote par une phrase qui me paraît très juste : en tant que responsable et professionnel du numérique, notre devoir est de construire des outils qui protègent et non qui exposent.
La seconde Keynote a été donnée par Alexandre Zapolsky, fondateur et président de Linagora, une société éditrice de logiciels libres. Alexandre est venu nous rappeler notre dépendance aux GAFAM et aux solutions américaines.
Aujourd’hui, le budget des entreprises françaises aux solutions américaines (Google, Microsoft, etc.) est de 56 milliards. Ce qui est le deuxième budget déficitaire derrière l’énergie. Il y a un vrai besoin de développer notre souveraineté numérique.
C’est pourquoi, ils travaillent aujourd’hui à sensibiliser nos politiques mais aussi les entreprises en créant par exemple l’IRN : l’indice de résilience numérique.
Lingora tend également à proposer une solution Twake, visant à remplacer Microsoft Office 365. Linagora s’inscrit également dans le monde de l’open source et du libre en participant avec l’Open Source Initiative à la définition d’une IA générative open source. À la différence de Mistral, ils ont rendu open source les données d’entraînement de leur IA Lucie.
Licence to code - Florent Zara
Durant ce talk, Florent Zara est venu rappeler les bases techniques mais aussi juridiques des logiciels open source et qu’est-ce qu’une licence open source.
Pour résumer son talk, aujourd’hui il faut bien distinguer les licences qu’on qualifie d’open source où c’est l’OSI aka L’Open Source initiative qui statue, et les licences libres (free as freedom). Pour les licences free, on parle de licence copyleft. Une des plus connues est la licence GPL, General Public Licence, créée par Richard Stallman qui impose que si le projet, le code contient du code sous licence GPL (par exemple avec une librairie), alors le projet doit être reversé à la communauté, doit être libre et sous licence GPL.
Quelques licences qui NE sont pas open source, au sens pas reconnu par l’OSI :
- Beerware licence, si vous croisez l’auteur du code, vous devez lui payer une bière.
- WTFPL, Do What The Fuck You Want to Public License.
- Json licence, c’est une licence dite éthique et qui stipule que l’usage du soft est uniquement pour faire le bien.
- Hot potato licence, la dernière personne a commité sur projet en devient le propriétaire.
En bref, Florent nous recommande de choisir une licence parmi les plus populaires. Par exemple, MIT, Apache 2.0, EPL, LGPL, GPL qui sont des licences qui ont fait leur preuve juridiquement et largement utilisées. Cependant, attention avec la licence que vous choisissez car comme le dit Florent : “L’open source, c’est pas open bar!”. Une licence vous protège, mais vous incombe également des devoirs.
Les meilleures excuses pour ne pas adopter Quarkus - Julien Ponge
Quarkus ! Ce framework d’application Java qui est venu souffler un vent nouveau dans l’écosystème Java. Le speaker nous a rappelé les avantages qu’apporte Quarkus avec les devs services, le continuous testing, la dev ui, la compilation native, la facilité de pouvoir à la fois coder en impératif et en réactif, etc…. Je passe rapidement car cela fait déjà quelque temps que ces choses existent et ont été présentées.
Par ailleurs, une des critiques souvent faite à Quarkus est qu’il sous le pavillon Redhat. Mais en réalité, comme le rappelle Julien, Quarkus a été donné à la fondation Commonhaus et que 50% des contributions viennent de personnes extérieures à Redhat.
Enfin, la présentation s’est terminée par quelques chiffres sur l’empreinte mémoire d’une application Quakus ou encore des benchmarks sur son throughput req/sec. Ces chiffres étaient mis en concurrence avec le framework d’application Spring.
Kyverno la conformité dans votre cluster kubernetes - Julien Canon
Vous appliquez la philosophie “you build it, you run it” et vos équipes de développeuses et développeuses se chargent de faire le déploiement dans votre cluster Kubernetes…super ! Mais que se passe-t-il lorsque ces mêmes équipes :
- ne respectent pas les best practices recommandés,
- utilisent des api Kubernetes deprecated,
- ne positionnent pas les requests / limits dans les resources de déploiement,
- n’utilisent pas les tags des images,
- utilisent le tag latest,
- n’utilisent pas votre artifactory d’entreprise,
- ne respectent pas la nomenclature de votre entreprise.
Beaucoup de mauvaises pratiques qui peuvent mettre à mal votre cluster et cette liste n’est pas exhaustive. C’est là que Kyverno vient à la rescousse. Il permet de définir des policies afin de garantir que toutes ces règles soient respectées avant que votre cluster ne devienne un véritable bazard. Kyverno vient avec une liste de policy sur étagère, une UI Policy Reporter afin de faire le suivi de la conformité de votre cluster.
Et si vous interrogiez le recruteur ? - Les bonnes questions pour choisir votre prochaine aventure professionnelle - Henri Gomez, Guillaume Mathieu
Une conférence pleine de bon sens sur les questions à poser lors de vos process de recrutement. Par exemple :
- Utilisez-vous les métriques DORA ?
- Quel est le radar tech ?
- Quelle est la santé financière de votre entreprise ?
Beaucoup de questions que vous pouvez retrouver sur le miro mis à disposition par les speakers 👉 https://miro.com/app/board/uXjVIA7BcoM=/
Workshop async-profiler - Victor Gallet
Un super workshop pour enfin comprendre les problématiques de performance de votre application Java et savoir interpréter les Flamegraphs!
Les sources du workshop sont disponibles ici 👉 https://github.com/vgallet/was.
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